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Mon autobiographie

 

 

 

 Je vais vous raconter mon histoire, celle de ma petite et jusqu'à maintenant assez courte vie. Ce récit de ma vie ne sera pas complet mais j'essaierai de l'étoffer au cours de mon existence.

 

 

 Tout d'abord mon nom est Melvyn Page. Ce nom je l'affectionne particulièrement, d'ailleurs j'aurais pu le choisir pour un de mes futurs enfants si je ne l'avais pas porté.

 

 Je suis né un 28 février 2000 à l'aube d'un nouveau siècle. En effet le 28 février c'est aussi l'anniversaire de mon père. Pratique lorsque que l'on n'arrive pas à se rappeler de toutes les dates. C'était un beau cadeau pour ses 27 ans : un petit garçon prématuré et déformé. Je fut mis en couveuse un certain temps. Ce fut très dur pour ma mère mais je me suis battu et j'ai vaincu.

 

 Je suis sorti vivant, j'ai dû me battre et m'accrocher pour ces personnes qui, derrière la vitre me, chuchotaient déjà des mots d'amour.

 

 Parmi ces personnes, il y avait mes grands-parents pour qui j'étais le messie, leur premier petit-fils. Avant même de naître j'étais déjà une star. Mon grand père maternel avait fait un AVC et ma grand mère souffrait beaucoup. Il ne parlait presque plus et avait toute un partie du corps immobilisé mais grâce à sa volonté et sans prétention, peut être grâce aussi un peu à moi, il se porte aujourd'hui très bien.

 

 Pour résumé, j'étais un enfant très aimé, le centre du monde les trois premières années de ma vie.

 

 

 Mais un élément perturbateur est venu se glisser dans ma famille : mon adorable frère. Habitué à l'afflux d'attention que l'on me portait, je devins un garçon capricieux et jaloux. On dû d'ailleurs m'emmener voir un psychologue pour mes problèmes de jalousie.

 

 A cette époque, j'habitais avec mes parents dans un petit immeuble au Plessis-Bouchard mais très vite, après l'arrivée de mon frère, nous avons emménagés dans un maison à Franconville , et oui le petit frère prenait de la place.

 

 

 Ah, je me souviens très bien de mes premières années à l'école de la Gare. Cette petite école maternelle ne m'a posé aucun problème. Ce qui m'a déstabilisé par contre, c'est que pour rénover l'école, mes copains et moi furent mutés à Carnot ; une école minuscule dont je n'ai que des souvenirs flous. Je me rappelle seulement de ces journées à nous entrainer à courir le vite possible sur un marquage au sol mesurant peut-être 20 mètres.

 

 

 Il y avait aussi ces étés passés chez mes grands parents paternels en Bretagne à se baigner dans les eaux glaciales, mais je savais que tout gelé il me suffisait de courir voir ma grand mère et j’avais le droit à cette petite madeleine qui me faisait extrêmement de bien. Même grand je les adore encore.

 

 Du côté maternel c'était dans le sud de la France que cela se passait. Dans une belle maison qui est pour moi ma deuxième maison : elle est sublime. J'ai l'habitude d'aller chez mes grands parents environ 1 mois par an avec mes cousines ou des copains. Le deuxième mois de l'été, nous voyageons souvent avec mes parents à travers l'Europe, nous sommes allés en Croatie, en Sardaigne, en Grèce, au Maroc et en Crète, j'aime les voyages et je pense que plus tard j’essaierai de parcourir le monde.

 

 Un des étés qui m'a le plus marqué est celui passé à une vingtaine de kilomètres de Lacanau. J'étais avec tous les amis de mes parents et leurs enfants, ma deuxième famille en quelque sorte.

 

 C'est une bande de potes avec qui j'ai de vrais liens. Bref, nous étions à jouer dans ces vagues qui me paraissaient gigantesques, qui m’impressionnaient mais dans lesquelles j'adorais faire de la planche.

 

 

 Les souvenirs qui me reviennent le plus souvent, sont ceux des cascades de mon frères. Un vrai casse coup celui là ! Pour exemple, l’été dernier, il a réussi à se faire transpercer le pied par un râteau. Et oui il ne fallait pas se balader pied nus à cet endroit. Ou encore la descente d'une énorme pente sur une route sans frein... et la chute qui le conduit plusieurs jours à l'hôpital, et je vous en passe... Il cumul un total de 24 points de sutures et 7 platres.

 

 Mon frère lui, a eu beaucoup de problèmes à l'école primaire. J'ai dû le défendre. Il dérangeait car plus intelligent, plus précoce. Les enfants sont méchants avec les gens différents. Un jour, trois garçons de mon âge s'amusaient à le gifler, le frapper à tour de rôle dans un endroit où je ne pouvais pas les voir. Mais je l'entendis crier et sentant qu'il se passait quelque chose, je m'approchais et ce que je vis me transforma en une bête féroce. Je fut pris d'une rage et inconsciemment mon corps se mit en mouvement, et je mis un des trois garçons à terre. Revenu à la maison, mon frère était tout marqué, et mes parents décidèrent de porter plainte. Plus tard, le garçon qui lui avait fait du mal, et qui venait d'un foyer, vint s'excuser. Je lui ai pardonné car il n'avait pas beaucoup d'ami et des problèmes familiaux importants.

 

 Ce qui m'a marqué également, c'est le jour de son anniversaire où il m'invitât avec d'autres enfants de la primaire. Eux furent interdit d'aller dans ce foyer par leurs parents où les personnes avaient de gros troubles du comportement dûs à leur histoire. J'avais peur mais j'y suis allé et c'est ce jour là que j'ai compris la chance que j'avais par rapport à tous ces gamins perdus, accueillants et gentils au fond. J'avais l'impression de faire parti de «  la famille » car je fus présenté aux 15 adolescents et enfants qui y résidaient. Malheureusement il fut virer de l'école quelques temps après pour insultes et coups. Je ne le revis jamais.

 

 

 Arrivé au Rosaire, je n'ai plus revu mes amis du primaire. Un éloignement s'était fait. Je stressais de rentrer en 6ème. J'imaginais un grand changement, mais finalement ce n'était pas si dur que ça.

 

 Un remplaçant, qui je pense était le professeur qui m’a le plus marqué, m'a donné goût au français. Il était passionnant et passionné, et m'a donné envie de m’intéresser à cette matière.

 

 En partant il m'avait laissé une lettre me conseillant d'écrire le plus souvent possible. Cela m'avait touché.

 

 

 Mes premiers amis rosairiens furent des gens de ma classe, que je connaissais par le rugby où mon père était éducateur. Toute la sixième je suis resté dans ce groupe, puis peu à peu, je me suis éloigné car je me sentais transparent et à ce moment là j'étais en quête de popularité. En effet je commençais à m'intéresser aux filles. Je suis tout de même resté très amis avec les personnes que je côtoyais de la sixième jusqu'au début de la quatrième. Il y a des moment ou je regrette de les avoir « abandonnés » et je me dis que le fait, de vouloir transmettre de soi une image d'un garçon populaire, est en fait très immature. Mais la marche arrière est impossible car mes anciens amis on été remplacés par de nouveau et qu'il n'est pas dans mon tempérament de revenir sur un choix.

 

 En quatrième, je me suis donc rapproché de gens « plus aimé », avec certain d'entre eux j'ai tissé de vrais liens, notamment ceux qui étaient dans ma classe l'année dernière et avec qui je suis partit une semaine en Auvergne. Aujourd’hui je fais aveuglement confiance à certaines personne que je connais très bien comme une de mes amies, Sevane que j'ai connu très jeune, ses parents étant amis avec les miens et d'autres qui sont mes amis proches et que je ne vais pas lister.

 

 Malgré ma popularité naissante je n'ai eu que peu de conquêtes. Peu être trop exigent ou autre chose, je ne sais pas car je ne connais moi-même pas la réponse.

 

 Maintenant en fin de troisième je suis à la recherche de l'amour.

 

 

 J'aimerais finir par une petite conclusion et faire un bilan mais malheureusement, je ne sais pas encore où je veux aller, ni ce que je veux devenir ...

 

 

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